Le Facteur Humain
4.6 Confiance et méfiance
Si la communication est le sang, la confiance est l’oxygène. Sans elle, les conversations s’asphyxient. Avec elle, même imparfaites, elles soutiennent la coopération.
Nature de la confiance
La confiance, c’est accepter d’être vulnérable : croire que l’autre agira dans votre intérêt plutôt que de vous exploiter. La méfiance, c’est s’attendre à l’inverse. La confiance se bâtit par fiabilité, honnêteté, équité, respect, compétence.
Vignette : La promesse brisée
« Ton effort sera reconnu. » Puis rien. La fissure est là. La prochaine fois, l’effort se fait attendre.
La spirale de la méfiance
La méfiance se propage comme un virus : trahison → prudence → désengagement → soupçon → plus de trahison perçue. Boucle négative. La briser exige transparence, honnêteté — parfois un leadership nouveau.
Pouvoir et confiance
La trahison d’un pair déçoit; celle d’un leader dévaste. Les meilleurs chefs gardent la confiance comme leur bien le plus précieux.
Protéger votre capacité à faire confiance
N’accordez pas une confiance aveugle. Étendez-la graduellement, vérifiez à l’occasion, gardez vos frontières. Mais ne vous figez pas en méfiance permanente : un cœur fermé protège, mais isole.
À retenir : La confiance n’est pas faiblesse — quand elle est jumelée à la sagesse.